Le président espérait siphonner les voix de gauche en parlant comme le leader des Insoumis et en multipliant les clins d’œil. Le roi est Nupes !
Emmanuel Macron avait pourtant si bien mélenchonisé son discours. Un hologramme presque parfait… Il y avait eu, d’abord, cette phrase emblématique de l’extrême gauche qu’il avait reprise lors de son grand meeting de campagne présidentielle, à la Paris La Défense Arena, le 2 avril : « Nos vies, leurs vies, valent plus que leurs profits. »
Puis il y eut, durant l’entre-deux-tours, cette reculade sur l’âge de départ à la retraite : Emmanuel Macron « ouvrait la porte » aux 64 ans au lieu des 65, comme il l’avait annoncé.
À la tête du premier gouvernement de son second quinquennat, il nomma une socialiste, qui avait travaillé aux côtés de Lionel Jospin, de Ségolène Royal et de Bertrand Delanoë. Jean-Luc Mélenchon, lui, salua la nomination, à l’Éducation nationale, de Pap Ndiaye